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Semardel - Marc-Rajade - DAE et encombrants

Fin septembre, sur l’Ecosite de Vert le Grand – Écharcon (91), le Groupe Semardel inaugurait sont tout nouveau et imposant centre de tri des déchets d’activités économiques (DAE) Semaval. Ce centre très automatisé représente un investissement de 20 M€. Il devrait valoriser 200 000 t/an de déchets d’entreprises et de collectivités jusque-là majoritairement enfouis.

Semardel a été créé en 1984, dirigé aujourd'hui par Marc Rajade, avec l’objectif « pour les élus fondateurs » de mettre en place un outil capable de maîtriser la gestion des déchets ménagers. Et comme il s’agissait de traiter des déchets du territoire du Siredom qui regroupe environ 750 000 habitants, soit plus de 60% du département de l’Essonne, bien évidemment au plus faible coût, les élus ont permis à la structure constituée d’aller guerroyer sur le marché privé. Outre l’activité publique, Semardel développe sa propre activité publique qui le conduit sur le marché concurrentiel, pour répondre à des appels d’offres ou aller traiter des déchets des commerçants, artisans, grandes surfaces…Même si cela ne plaît pas forcément à tout le monde. « Nous sommes donc en perpétuelle réflexion pour réduire nos coûts facturés aux collectivités et pour améliorer les résultats de notre activité privée », résume Marc Rajade.

Comme l’explique Marc Rajade, son Directeur Général, le Groupe Semardel est une société d’économie mixte détenue à 72% par des collectivités : communes, intercommunalités, conseil général. Le reste est aux mains d’actionnaires privés, en fait essentiellement la Caisse des dépôts et l’autocontrôle. En l’état actuel, ce groupe est donc une structure à forte connotation publique « même si une réflexion est entamée sur la question » précise le responsable.

Nécessité et vertu

C’est ainsi qu’au milieu des années 2000, la nécessité de mettre en place un plan de développement structuré s’est imposé. Fin 2007, la direction présentait au conseil d’administration, qui l’acceptait, une proposition fondée sur les informations et les analyses des exercices 2005-2006. Ce plan s’appuyait sur deux impératifs : d’une part la nécessité d’anticiper les besoins nés des obligations législatives pour les collectivités et d’autre part l’indispensable « vertu » que doit professer et appliquer l’Ecosite en matière de valorisation des déchets.

Toutefois, on le sait, l’essentiel de la culture du déchet en France tournait autour de deux techniques, l’incinération et l’enfouissement, même si l’on a vu apparaître progressivement le tri sur collecte sélective. Les élus de l’Essonne ont alors souhaité aller beaucoup plus loin alors que dans le centre de stockage de l’Ecosite, étaient encore enfouis beaucoup trop de déchets valorisables (cartons, plastiques, bois, etc.). Le premier acte concret de ce plan de développement fut donc la création de Semaval avec, en son sein, ce nouveau centre de tri qui évite aux matières valorisables d’aller en décharge. Cela signifie que tous les déchets qui allaient jusqu’à présent en enfouissement passent désormais par ce centre de tri pour en tirer toute la fraction valorisable et ne stocker que le refus. « On veut ainsi redonner la notion d’ultime au déchet avec des technologies qui nous permettent d’aller chercher la matière », insiste le Directeur Général.