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Quel équipement choisir pour faire de l’escrime ? Les conseils d’Alexandre Dallenbach

L’escrime est un sport de combat qui se pratique avec une arme blanche. Cette pratique peut se définir comme l’art de toucher un adversaire avec la pointe (estoc) ou le tranchant (taille) sur les parties valables sans être touché.Alexandre Dallenbach, sportif confirmé et adepte du pentathlon moderne, s’entraîne et pratique régulièrement ce sport car il fait partie intégrante d’une compétition de pentathlon moderne.

L’escrime est un des sports où le français est la langue officielle. De ce fait, pour les compétitions internationales, le français est obligatoire et les arbitres utilisent différents mots comme « en garde !», « êtes-vous prêts ? », « allez ! » et « halte !».

Ce sport nécessite un équipement assez particulier puisqu’il se décompose en deux parties : la tenue et le matériel électrique. Retour sur les différents éléments pour avoir une bonne pratique de l’escrime.

La tenue

L’habillement des tireurs en compétition doit correspondre au règlement de la FFE (Fédération Française d’Escrime) en France et de la FIE (Fédération Internationale d’Escrime) pendant les compétitions internationales. Pour les entraînements, le sportif doit être équipé d’une tenue adaptée à sa catégorie. Par contre, en compétition, la FFE impose l’utilisation de matériel estampillé CE peu importe sa catégorie. Néanmoins, la classe du matériel (350N ou 800N) dépend de la catégorie et du type de compétition. Par exemple, pour les compétitions internationales, la norme impose une tenue complète (veste, sous cuirasse et pantalon) à 800N.

Ces termes étant assez flous pour les néophytes, il convient de les expliquer. Une tenue 800N est une tenue qui résiste à une force de 800 newtons appliqué n’importe où sur la tenue. Il faut savoir que 800N correspond à un poids d’environ 85kg. Enfin, toute la tenue des tireurs doit être blanc, exceptée les chaussettes. De ce fait, une tenue complète se compose de ces différents éléments :

  • Une veste de protection : pour les compétitions internationales, il est possible de faire inscrire au dos, le nom et la nationalité du tireur en couleur bleue ;
  • Une sous cuirasse ou cuirasse de protection : il existe deux types de sous cuirasses, une fine de 300N pour les enfants de moins de 11 ans (M11) et pour toutes les armes et une de 800N qui convient aux enfants à partir de M13 pour toutes les armes ;
  • Un gant : souvent en cuir, il empêche les chocs sur la main. Il possède aussi une manchette pour éviter que la lame de l’arme ne pénètre dans la manche de la veste ;
  • Un pantalon : il est possible d’y faire imprimer les couleurs nationales ;
  • Les chaussettes : les chaussettes d’escrime doivent couvrir toute la partie des jambes non couverte par le pantalon pour protéger les mollets, les tibias et les chevilles. Elles peuvent aussi porter les couleurs de l’équipe sur les 10 cm supérieurs ;
  • Les chaussures : le règlement ne stipule aucune indication particulière concernant les chaussures mais les sportifs en utilisent souvent des renforcées spécialement pour la pratique de l’escrime ;
  • Un masque : il se destine à protéger la tête. En effet, à l’épée, il est possible de toucher cette partie du corps pour marquer un point.
  • Un protège poitrine : les femmes peuvent porter deux coques métalliques à disposer soi-même ou, plus communément, une sorte de plastron en plastique rigide.

Le matériel électrique

La validation des touches se fait grâce à un équipement électrique appelé le fil de corps. C’est un des éléments du circuit d’enregistrement des touches. Il se branche par trois broches au câble de l’appareil. Ensuite, on le passe dans les vêtements pour le brancher à l’arme et à la cuirasse. Pour le fleuret ou le sabre, un câble est relié à la cuirasse électrique par une pince crocodile. Un autre est attaché à l’arme et le troisième est attaché à l’enrouleur. Enfin pour l’épée, les trois câbles sont branchés à l’arme. Il y en a deux pour le bouton poussoir de la pointe et un pour la masse afin d’éviter que les touches soient enregistrées si la pointe de l’arme touche la coquille ou le sol.

L’épée

Trois armes blanches sont dédiées à l’escrime : le fleuret, le sabre et l’épée. Lors de l’épreuve d’escrime de pentathlon moderne, c’est l’épée qui est utilisée. C’est donc avec cette arme que combat Alexandre Dallenbach lors des compétitions.

L’épée moderne a été inventée au XIXème siècle afin de se battre en duel. Le règlement stipule que c’est une arme d’estoc, il n’est donc possible de toucher l’adversaire qu’avec la pointe de la lame. Avant (XVIème siècle), c’était la rapière qui était utilisée. Elle a ensuite évolué en épée de cour sous le règne de Louis XIV.

Des trois armes, l’épée est la plus lourde (750 grammes pour 110 cm de longueur). Elle est également moins flexible que le fleuret et sa lame est de section triangulaire. L’aire de touche comprend tout le corps du tireur. Si les deux adversaires touchent en même temps et que l’appareil valide les deux touches, il y a « coup double » et un point est accordé à chaque tireur. Enfin, cette arme est dite « non conventionnelle » car elle ne répond pas à des règles de priorité comme les deux autres. Ainsi, les conditions et les règles du combat se rapproche plus des anciens duels.

La pratique de l’escrime nécessite donc un équipement assez conséquent entre la tenue, le matériel électrique et l’arme. Tout ceci représente bien sûr un certain coup mais qui n’est rien comparé aux bénéfices que procure la pratique de ce sport. Faisant l’objet d’une épreuve au pentathlon moderne, discipline particulièrement affectionnée par Alexandre Dallenbach, l’escrime est l’art d’apprendre à se défendre et à se protéger contre l’adversaire en évitant d’être touché. C’est un sport de finesse qui peut être pratiqué par tout le monde et qui convient à tous les âges.